Dessin d'un homme dansant sur les page du livre L'Arco Nel Cielo de Liala

Le Courage de l’Adieu

L’oeuvre :

Titre : Le Courage de l’Adieu

Référence : 0306010

Dimension hors tout (H x L en cm) : 107 x 69,2

Livre : L’Arco Nel Cielo de Liala (Edition Casa Editrice sonzogno – milano de 1942)

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Le Paradoxe de l’Adieu Nécessaire

À travers ce dessin, j’ai voulu rendre hommage à cette vérité déchirante, souvent tue mais profondément humaine : parfois, pour avancer, il faut savoir tourner le dos à ce que l’on aime. Ah ! L’amour, cette étoile à laquelle nous accrochons nos espoirs, nous ne voulons jamais la quitter, pourtant il arrive un moment où il faut s’en détourner. Sur les pages vieillies de L’Arco Nel Cielo de Liala, j’ai gravé cette scène : un homme, vu de dos, son corps tendu vers l’avant, prêt à s’élancer. Ce n’est ni une fuite, ni un renoncement ; c’est une profonde nécessité. Tourner le dos à ce qui nous retient, non par mépris, mais pour la seule raison que le chemin continue, que le vent pousse vers l’avant. Le dos de cet homme, sculpté dans l’effort, porte sur lui tout le poids de cette décision : quitter ce que l’on chérit pour embrasser l’inconnu.

La Danse du Cœur et de l’Esprit

Dans les pages de Liala, l’amour tourbillonne comme un vent capricieux, un tourbillon de passion et d’abandon. Mais ici, sur ces mêmes pages, j’ai figé un autre type de mouvement. Ici, c’est la danse d’un homme qui avance, non vers l’amour, mais vers autre chose, au-delà de ce qu’il connaît. Ce dos tendu, ce bras levé comme pour couper le fil invisible qui le lie à l’arrière, exprime la force de ce départ.

Et pourtant, voyez comme la danse est encore là, présente dans chaque muscle, dans chaque courbe de ce corps athlétique. Ce n’est plus la danse légère et gracieuse des ballets, mais la danse où l’on lutte entre rester et partir, où chaque pas nous mène plus loin de ce qui nous ancre au sol. Chaque geste, chaque tendu, chaque muscle raconte ce combat intime que l’on mène lorsque l’on décide, enfin, de se tourner vers l’inconnu.

Le Courage de Tourner le Dos

Tourner le dos ! Ô mots cruels, penserez-vous. Tourner le dos, ce n’est pas seulement fuir, c’est accepter qu’il est parfois des choses que l’on doit quitter, même si elles sont chères à notre cœur. Cet homme, dans son mouvement, incarne cette vérité. Son dos, large et fort, est celui de ceux qui ont le courage de partir pour mieux avancer. Ce n’est pas l’abandon que je vous montre ici, non, c’est la résignation fière de celui qui comprend que pour grandir, il faut parfois lâcher prise. L’amour, aussi noble soit-il, ne nous permet pas toujours d’évoluer. Il arrive un temps où, pour marcher droit et fort, il faut se libérer des chaînes qui nous lient. Et c’est dans cet acte de se détourner que réside toute la grandeur du personnage : il ne fuit pas, il choisit de partir, de s’arracher à ce qu’il aime pour mieux se trouver lui-même.

Peut-on véritablement avancer dans la vie sans renoncer à certaines attaches profondes ?

Le détachement est-il une forme de liberté, ou l’expression d’une incapacité à affronter l’intensité des sentiments ?


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